Le géant de l’informatique américain est aujourd’hui pris en otage dans une guerre commerciale qui oppose le locataire de la maison blanche et la Chine, menaçant grandement l’avenir de la société de Tim Cook.
L’ultimatum de Trump à Apple
Le président américain a posté, comme à son habitude, un tweet sur son compte Twitter le 8 septembre 2018 demandant à Apple de fabriquer ses produits aux États-Unis plutôt qu’en Chine. Selon lui, « les prix des produits Apple pourraient fortement augmenter compte tenu des taxes élevées que les États-Unis vont imposer sur les produits en provenance de la Chine dans un avenir proche ». Aux yeux des Américains, il s’agit de rapatrier des emplois qui manquent cruellement à l’administration Trump pour remplir son contrat et tenir ses promesses de campagnes électorales. Cependant, cette pression inquiète le patron d’Apple, mais également l’opinion publique qui constate que la situation est de pire en pire.
Les taxes américaines sur les produits Apple
Les hostilités ont commencé lorsque le Président américain a jugé les pratiques commerciales chinoises comme étant « déloyales ». La Maison-Blanche a donc appliqué entre juillet et août 2018, une taxation sur 50 milliards de biens chinois. Le gouvernement chinois n’a pas tardé à répliquer en taxant à son tour près de 60 milliards de biens américains entrants sur son territoire.
Donald fait planer le doute sur une autre menace de taxation à venir sur 200 milliards de produits importés de Chine. En décortiquant le projet de taxation, on constate que de nombreux produits Apple seront donc concernés : les écouteurs sans fil AirPods, les casques Beats et même la nouvelle enceinte intelligente HomePods seront soumis à une taxe de 10%.
Bien que la situation d’Apple soit délicate, la firme n’a pas encore fait connaître ses intentions, mais beaucoup doutent de l’efficacité de cette tactique de la Maison-Blanche. En effet, si Apple décide de continuer à produire en Chine, ce sont les consommateurs américains qui seront les plus durement touchés par la hausse des prix. Le ralentissement des importations chinoises sera inévitable, mais une forte baisse de la croissance américaine est également à redouter.