Il suffirait d’un mètre. Un seul mètre de plus, et des milliers de sites américains, classés au registre des lieux historiques, seraient submergés. C’est le constat qui ressort d’une récente étude.
Un mètre de plus
Une étude publiée aujourd’hui a mis en lumière le danger que représenterait la montée des eaux aux États-Unis pour des milliers de sites. En raison de la fonte des glaces polaires sous l’effet du réchauffement climatique, pas moins de 13 000 sites archéologiques et historiques pourraient disparaitre. Parmi les sites classés, les chercheurs citent des vestiges indiens dont les origines remontent à plus de 10 000 ans. Ceux de Jamestown en Virginie, lieu où s’établit la première colonie britannique permanente sur le continent, et ceux de Charleston en Caroline du Sud, sont les premiers menacés.
L’étude, qui a paru dans la revue PIOS ONE, insiste sur le fait que ce sont les côtes de Floride qui seront le plus durement touchées. Suivent la Louisiane et la Virginie.
Quelles données ?
Pour rendre leurs conclusions, les scientifiques se sont basés sur des données topographiques, et ont ainsi pu déterminer le risque d’engloutissement, en fonction de divers scénarios. Il y a tout juste 3 ans, un autre rapport, réalisé par plusieurs organismes de recherches, dont l’Union of Concerned Scentists (UCS), n’hésitait pas à prendre pour exemple l’un des lieux les plus emblématiques du pays pour illustrer la menace d’une montée des eaux. En effet, la Statue de la Liberté, ou encore le Centre Spatial Kennedy sont sur la liste des zones en danger.
Autres endroits concernés, le centre historique d’Annapolis dans le Maryland, ainsi que la ville de Boston dans le Massachusetts.
Pour le moment, on sait que la Nasa a commencé à élaborer des plans qui permettraient de protéger le centre spatial et d’autres, mais aucune solution n’est pour le moment réellement développée.